📍La politique budgétaire des États-Unis a façonné l'économie américaine en 2026 : y aura-t-il une récession ?



🔸L'inflation n'est pas suffisamment basse pour que la Fed libère fortement les vannes comme en 2020. Goldman Sachs pense que l'économie américaine sera favorable au premier semestre 2026 grâce à des conditions financières faciles (provenant de la Fed) + des dépenses publiques via le budget.
-> Le prix à payer est un déficit qui devient la norme. Le Bureau du budget du Congrès américain prévoit un déficit FY2026 d'environ ~$1.7T(~5.5% du PIB). Plus important encore, la dette publique : les États-Unis ont remboursé ~$970B en 2025 ; en 2026, le coût des intérêts ~3.2% du PIB( a dépassé le sommet historique de 1991).

🔸L'économie est peu susceptible de chuter profondément comme lors des cycles précédents, car la Fed est "prête" à injecter de l'argent à tout moment lorsque le bilan aura atteint son objectif :
- Avec un déficit d'environ 5,5% du PIB, les dépenses publiques serviront de filet de sécurité si le secteur privé ralentit -> une grande récession est peu probable.
- En réalité, le cycle d'emprunt continue : le Trésor prévoit un emprunt net $578B Q1/2026, après $569B Q4/2025 ; auparavant, au Q3/2025, il a emprunté 1,058T$.

🔸Cependant, le plafond est bas, et l'économie aura du mal à rebondir fortement même si la Fed injecte de l'argent :
- La politique fiscale maintient un rythme favorable à la croissance à court terme mais avec une limite supérieure. L'inconvénient pour le gouvernement américain de dépenser pour financer le déficit est que les rendements à long terme doivent être élevés.
- Par ailleurs, la dette détenue par le public ~95% du PIB( au Q2/2025) ; la hausse des intérêts repousse les conséquences plutôt que de les faire disparaître.

🔸L'ironie du FCI(l'indice des conditions financières) :
- 2022–2023 : la Fed resserre la vis ;
- 2024–2026 : le FCI s'assouplit grâce aux attentes de soutien fiscal + le retour du risque (conditions financières favorables).
-> La détente des conditions financières ne fait que limiter la chute de l'économie, sans favoriser une croissance explosive.

🔸Les conséquences accumulées :
- Les rendements à long terme sont sous pression à la hausse pour absorber un cycle d'emprunt de 500–600 milliards de dollars par trimestre et un déficit d'environ 5–6% du PIB.
- Le DXY continue de s'affaiblir selon le cycle, alors que "l'exceptionnalisme américain" se refroidit.
- La confiance dans le gouvernement américain s'érode de plus en plus, car seul le service de la dette annuelle s'élève déjà à 970 milliards de dollars. La question est de savoir si, à un moment donné, les États-Unis "exploseront" leur dette, ce qui est difficile à prévoir.

-> 2026 marque l'ère de la croissance par le déficit(croissance par le déficit), au prix de rendements élevés, d'une monnaie faible et d'une marge de manœuvre politique qui s'amenuise.
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