Les grandes entreprises pharmaceutiques viennent de faire un pari massif sur la ruée vers la perte de poids. Pfizer aurait surpassé ses rivaux pour acquérir Metsera pour la somme impressionnante de $10 milliards, ce qui témoigne de la volonté agressive du géant pharmaceutique de s’imposer dans le domaine du traitement de l’obésité.
Ce n’est pas simplement une acquisition de plus — c’est une déclaration de guerre dans le secteur qui est devenu le plus en vogue dans le domaine de la santé. Avec la demande sans précédent pour les médicaments à base de GLP-1, les acteurs établis se précipitent pour sécuriser leur part d’un marché que les analystes prévoient pourrait atteindre plus de 100 milliards de dollars par an d’ici la prochaine décennie.
Le prix en dit long. Dix milliards pour une startup montre à quel point les grandes entreprises pharmaceutiques veulent des actifs éprouvés plutôt que de parier sur des délais de R&D internes. Quand on court contre des concurrents qui génèrent déjà des milliards avec des solutions existantes, la rapidité prime sur l’efficacité des coûts.
Ce qui est fascinant, c’est la guerre d’enchères elle-même. Plusieurs géants pharmaceutiques se battant pour Metsera suggère que la société disposait de quelque chose de véritablement différenciant — que ce soit des mécanismes innovants, de meilleurs profils de sécurité ou simplement des voies réglementaires plus rapides.
Pour les entreprises pharmaceutiques traditionnelles, cela représente un changement existentiel. La révolution de la perte de poids ne ralentit pas, et celles qui n’ont pas d’enjeux dans cette course risquent de devenir obsolètes. Les actionnaires surveillent cela de près. Les marchés valorisent désormais les pipelines de traitement de l’obésité comme s’il s’agissait d’un cœur de métier essentiel, et non plus d’un secteur de croissance optionnel.
La vraie question : cet $10B milliard portera-t-il ses fruits, ou Pfizer a-t-il simplement payé trop cher à l’apogée de l’engouement ? L’histoire montre que les entrées tardives sur des marchés en vogue ont souvent du mal à s’imposer, mais avec autant de capital et d’urgence derrière, quelqu’un croit clairement que la piste est suffisamment longue pour justifier cette prime.
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GasFeeCrier
· 11-13 10:01
Cette vague vise à conquérir le marché des personnes minces.
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DaoGovernanceOfficer
· 11-13 09:59
*sigh* empiriquement parlant, c'est un FOMO classique de marché en fin de cycle. se référer au papier de zhang & peterson de 2022 sur les acquisition premiums pendant les cycles d'engouement sectoriel...
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quietly_staking
· 11-11 21:24
L'argent fume en brûlant
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MEVHunterBearish
· 11-10 11:00
Les pharmaceutiques connaissent toujours une croissance explosive, tandis que les investisseurs particuliers subissent toujours des pertes.
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GasWaster
· 11-10 10:31
NaPo achète encore pour des milliards, ça recommence
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rugdoc.eth
· 11-10 10:31
Un groupe de trafiquants de drogue a commencé à se faire des régimes minceur ?
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BTCRetirementFund
· 11-10 10:29
Avec ces 10 milliards investis, combien de graisse pourrait-on réduire ?
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RunWithRugs
· 11-10 10:29
Cet argent est bien brûlé, comme si de rien n'était.
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MondayYoloFridayCry
· 11-10 10:18
Acheter tant qu'il est encore possible d'entrer malgré les pertes.
Les grandes entreprises pharmaceutiques viennent de faire un pari massif sur la ruée vers la perte de poids. Pfizer aurait surpassé ses rivaux pour acquérir Metsera pour la somme impressionnante de $10 milliards, ce qui témoigne de la volonté agressive du géant pharmaceutique de s’imposer dans le domaine du traitement de l’obésité.
Ce n’est pas simplement une acquisition de plus — c’est une déclaration de guerre dans le secteur qui est devenu le plus en vogue dans le domaine de la santé. Avec la demande sans précédent pour les médicaments à base de GLP-1, les acteurs établis se précipitent pour sécuriser leur part d’un marché que les analystes prévoient pourrait atteindre plus de 100 milliards de dollars par an d’ici la prochaine décennie.
Le prix en dit long. Dix milliards pour une startup montre à quel point les grandes entreprises pharmaceutiques veulent des actifs éprouvés plutôt que de parier sur des délais de R&D internes. Quand on court contre des concurrents qui génèrent déjà des milliards avec des solutions existantes, la rapidité prime sur l’efficacité des coûts.
Ce qui est fascinant, c’est la guerre d’enchères elle-même. Plusieurs géants pharmaceutiques se battant pour Metsera suggère que la société disposait de quelque chose de véritablement différenciant — que ce soit des mécanismes innovants, de meilleurs profils de sécurité ou simplement des voies réglementaires plus rapides.
Pour les entreprises pharmaceutiques traditionnelles, cela représente un changement existentiel. La révolution de la perte de poids ne ralentit pas, et celles qui n’ont pas d’enjeux dans cette course risquent de devenir obsolètes. Les actionnaires surveillent cela de près. Les marchés valorisent désormais les pipelines de traitement de l’obésité comme s’il s’agissait d’un cœur de métier essentiel, et non plus d’un secteur de croissance optionnel.
La vraie question : cet $10B milliard portera-t-il ses fruits, ou Pfizer a-t-il simplement payé trop cher à l’apogée de l’engouement ? L’histoire montre que les entrées tardives sur des marchés en vogue ont souvent du mal à s’imposer, mais avec autant de capital et d’urgence derrière, quelqu’un croit clairement que la piste est suffisamment longue pour justifier cette prime.