Récemment, j'ai vu qu'un projet d'oracle faisait quelque chose d'intéressant — utiliser l'IA avec une architecture à double couche pour résoudre le problème de l'interopérabilité entre données on-chain et off-chain.

En termes simples, l'idée centrale de cette solution est de transférer les actifs non structurés du monde réel (RWA) sur la blockchain, permettant ainsi que des documents, des images et autres puissent aussi devenir des faits fiables sur la chaîne. Cela semble simple, mais derrière, la validation des données, l’évaluation de la crédibilité, sont en réalité les points où la course aux oracles bute depuis toujours.

D’un point de vue application pratique, ce projet a déjà déployé plusieurs axes : bien sûr, les données d’actifs cryptographiques, mais aussi des données sur des événements sportifs, et récemment, une plateforme d’oracle en mode abonnement, Oracle-as-a-Service. La couverture inclut les marchés de prédiction, les pools de liquidité DeFi, voire l’intégration de données provenant des réseaux sociaux. Plus important encore, il supporte plus de 40 blockchains principales, ce qui laisse beaucoup de place à l’expansion de l’écosystème.

Le rôle du token de l’écosystème mérite aussi d’être examiné — depuis la validation des données, l’incitation des nœuds, jusqu’au règlement des frais d’abonnement aux services, tout le processus tourne autour de lui, devenant la force motrice qui fait fonctionner cette infrastructure décentralisée.

À long terme, de nouveaux domaines comme les données e-sport ou les indicateurs macroéconomiques continuent d’être intégrés. Si le projet peut fournir de manière stable des données de haute qualité sur la chaîne, le marché RWA de plusieurs billions de dollars pourrait réellement être activé. La clé aujourd’hui est de voir si le projet pourra trouver un équilibre entre fiabilité et scalabilité.