Cette semaine est particulièrement significative pour Aave. La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a officiellement mis fin à une enquête de quatre ans, décidant finalement de ne prendre aucune mesure d’application de la loi. Cela représente sans aucun doute une excellente nouvelle pour l’ensemble de l’écosystème DeFi — l’épée de Damoclès réglementaire qui pesait sur Aave est enfin tombée, et il n’est plus nécessaire de craindre l’incertitude.

Le fondateur du protocole, Stani Kulechov, a exprimé une position très claire : les développeurs peuvent désormais construire l’avenir de la finance en toute confiance, et la voie réglementaire pour l’entrée des investisseurs institutionnels a été ouverte. À quel point cette certitude est-elle importante pour un protocole ? Il suffit d’y réfléchir.

Profitant de cette dynamique réglementaire, Aave Labs n’est pas resté inactif et a dévoilé sa feuille de route pour 2026, avec beaucoup d’ambition. La grande nouveauté est le lancement du protocole Aave V4, qui gérera de manière centralisée la liquidité à l’échelle de dizaines de billions de dollars via une couche de liquidité inter-chaînes unifiée. Ce n’est pas seulement une mise à niveau technique, mais une volonté de redéfinir l’infrastructure de la DeFi.

Par ailleurs, deux axes majeurs méritent d’être suivis : d’une part, l’expansion de la plateforme Horizon pour les actifs du monde réel (RWA), et d’autre part, une application destinée au grand public. En résumé, Aave souhaite faire passer la DeFi d’un cercle restreint de cryptophiles à un public plus large, afin de saisir le prochain cycle de marché. Du protocole à l’utilisateur final, des actifs sur la chaîne aux actifs réels, cette expansion est bien en marche.