Ueda Kazuo a lancé une grande offensive. Le gouverneur de la Banque du Japon a récemment adopté un ton exceptionnellement ferme — l'objectif d'inflation de 2% est à portée de main, et la flèche de la hausse des taux est déjà sur la corde.
Lors de la réunion du Conseil de la politique économique et financière, il a donné un signal clair : "Les salaires et les prix sont en hausse modérée, le moment d'atteindre l'objectif approche à grands pas." C'est peut-être sa dernière apparition publique majeure cette année, mais il a envoyé le message politique le plus fort. Plus important encore, le mode de fixation des prix par les entreprises a complètement changé, et l'économie japonaise dit adieu à cette norme de "zéro croissance" qui a duré trente ans.
La semaine dernière, le taux d'intérêt a atteint son plus haut niveau depuis 1995, mais le ton de Ueda indique que ce n'est pas fini. Tant que l'économie progresse comme prévu, un resserrement supplémentaire est inévitable. Le marché retient son souffle — la prochaine hausse des taux pourrait être imminente.
Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le yen a connu une chute brutale la semaine dernière. Cette fois, il a délibérément adopté une position ferme pour stabiliser le marché des changes, et le ministre des Finances, Shunichi Suzuki, a même lancé un avertissement aux spéculateurs — une intervention pourrait intervenir à tout moment. Le Japon détient 13 000 milliards de dollars de réserves de change, mais combien de tours peut-on soutenir avec cet argent lors d'une intervention ? Personne ne peut en être sûr.
De l'autre côté, la Première ministre Sanae Sato fait face à la pression de la crise du coût de la vie — la colère du public et la défaite électorale du Parti libéral-démocrate. Elle appelle les entreprises à augmenter les salaires pour battre l'inflation. Mais la réalité est cruelle : si le yen continue de se déprécier, l'inflation s'aggravera encore, et la Banque centrale pourrait être contrainte d'agir plus tôt que prévu.
C'est un pari risqué. L'économie japonaise pourra-t-elle vraiment sortir de cette période de "zéro croissance" ? La situation est désormais à l'heure du combat décisif.
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HashBard
· 12-25 09:47
yo la BoJ s'est enfin réveillée après son sommeil de 30 ans... mais honnêtement, tout ce "changement de narration" ressemble à regarder une manipulation de marché se dérouler en temps réel. Ueda joue la poésie hawkish la plus forte imaginable pendant que le yen est complètement détruit—les mécanismes de sentiment ici sont *chef's kiss* prévisibles
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SerumDegen
· 12-25 09:43
La roulette d'intervention en JPY sur le point de tourner... 1,3T en réserves, ça semble beaucoup jusqu'à ce que vous commenciez réellement à les épuiser. Ueda ne bluffe pas cette fois, les taux deviennent paraboliques, pour être honnête.
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ChainProspector
· 12-25 09:30
Le Japon est vraiment prêt à passer à l'action, après trente ans sans croissance, la rupture approche... Cependant, cette partie d'échecs se joue avec la banque centrale, le gouvernement et le marché des changes tous tendus, un seul maillon faible et tout s'effondre
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token_therapist
· 12-25 09:29
Les 30 années de stagnation vont-elles être brisées ? Je trouve cette pièce de théâtre sur le yen un peu risquée, la banque centrale ose vraiment jouer.
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DaoGovernanceOfficer
· 12-25 09:27
Empiriquement, le Japon suit simplement le même scénario qui ne cesse d'échouer — augmenter les taux face à l'inflation pendant que la monnaie s'effondre. Les données suggèrent que cela se termine mal lorsque vous n'avez pas de vents démographiques favorables pour le soutenir, mais oui, appelons cela un "moment décisif" 🤓
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YieldWhisperer
· 12-25 09:26
attendez, attendez... 1,3 billion de dollars en réserves de change semblent énormes jusqu'à ce que vous fassiez réellement le calcul du nombre de fois où cela couvre une intervention lol. vu ce film auparavant, les chiffres ne s'additionnent jamais
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BagHolderTillRetire
· 12-25 09:25
Cette opération au Japon ressemble à un pari sur la fortune nationale... Trente ans sans croissance, enfin le retournement ?
Ueda Kazuo a lancé une grande offensive. Le gouverneur de la Banque du Japon a récemment adopté un ton exceptionnellement ferme — l'objectif d'inflation de 2% est à portée de main, et la flèche de la hausse des taux est déjà sur la corde.
Lors de la réunion du Conseil de la politique économique et financière, il a donné un signal clair : "Les salaires et les prix sont en hausse modérée, le moment d'atteindre l'objectif approche à grands pas." C'est peut-être sa dernière apparition publique majeure cette année, mais il a envoyé le message politique le plus fort. Plus important encore, le mode de fixation des prix par les entreprises a complètement changé, et l'économie japonaise dit adieu à cette norme de "zéro croissance" qui a duré trente ans.
La semaine dernière, le taux d'intérêt a atteint son plus haut niveau depuis 1995, mais le ton de Ueda indique que ce n'est pas fini. Tant que l'économie progresse comme prévu, un resserrement supplémentaire est inévitable. Le marché retient son souffle — la prochaine hausse des taux pourrait être imminente.
Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le yen a connu une chute brutale la semaine dernière. Cette fois, il a délibérément adopté une position ferme pour stabiliser le marché des changes, et le ministre des Finances, Shunichi Suzuki, a même lancé un avertissement aux spéculateurs — une intervention pourrait intervenir à tout moment. Le Japon détient 13 000 milliards de dollars de réserves de change, mais combien de tours peut-on soutenir avec cet argent lors d'une intervention ? Personne ne peut en être sûr.
De l'autre côté, la Première ministre Sanae Sato fait face à la pression de la crise du coût de la vie — la colère du public et la défaite électorale du Parti libéral-démocrate. Elle appelle les entreprises à augmenter les salaires pour battre l'inflation. Mais la réalité est cruelle : si le yen continue de se déprécier, l'inflation s'aggravera encore, et la Banque centrale pourrait être contrainte d'agir plus tôt que prévu.
C'est un pari risqué. L'économie japonaise pourra-t-elle vraiment sortir de cette période de "zéro croissance" ? La situation est désormais à l'heure du combat décisif.