Alors que tout le monde surveille la réunion de la Réserve fédérale, une autre partie plus secrète se joue au Moyen-Orient.
Michael Saylor — cet extrémiste qui a mis en totalité les actifs de son entreprise en Bitcoin — apparaît récemment fréquemment à Abu Dhabi. Cette fois, il ne s'agit pas de discuter du rendement des investissements.
## Que se passe-t-il dans la salle de réunion du fonds souverain
Lorsque Saylor s'assoit en face des décideurs qui gèrent des milliards de dollars issus des richesses pétrolières, ce qu'il propose n'est pas un discours ordinaire.
La logique centrale est simple : "Le mode de fonctionnement du pétrodollar ne peut plus durer." "Bitcoin n'est pas seulement un actif, c'est la base du système financier numérique dans son ensemble." "Ceux qui entrent en premier auront une place dans ce nouvel ordre."
Les auditeurs ne sont ni des investisseurs particuliers ni des gestionnaires de fonds, mais des acteurs capables de mobiliser directement des capitaux de niveau national.
## Comment cette argumentation est construite
**Créer de l'anxiété** Les rendements obligataires américains inversés, la perte de pouvoir d'achat des monnaies fiat, l'échec des actifs traditionnels de refuge — tout cela constitue déjà une armée de arguments.
**Proposer des solutions** Bitcoin est présenté comme un "or numérique programmable", et plus encore, il pourrait servir de base à une infrastructure financière de 2000 milliards de dollars comprenant le crédit, les paiements, la garde, etc.
**Faire rêver davantage** "Si le Moyen-Orient adopte en premier ce système, les capitaux mondiaux afflueront automatiquement. À terme, Dubaï et Abu Dhabi ne seront plus seulement des centres pétroliers, mais aussi des hubs financiers numériques."
## Mais la situation pourrait être plus compliquée
Ce voyage au Moyen-Orient semble d'abord une mission de persuasion, mais pourrait aussi être une mise en jeu de Saylor lui-même. La stratégie de levier de MicroStrategy nécessite un soutien financier plus important, et l'entrée des fonds souverains pourrait légitimer et fluidifier toute cette narration.
En résumé, c'est une démarche à double sens : Saylor a besoin de capitaux supplémentaires pour stabiliser ses positions, et les capitaux du Moyen-Orient ont besoin d'une nouvelle histoire pour se libérer de leur dépendance au pétrole.
Quant à savoir qui tirera réellement profit à la fin, cela dépendra de la façon dont la partie sera jouée.
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DecentralizedElder
· 12-14 09:22
Celer est en train de raconter une histoire aux magnats du Moyen-Orient, en gros, il faut un pompier pour prendre le relais.
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WhaleWatcher
· 12-13 01:15
Ce gars de Sailer est vraiment audacieux, il est directement allé au Moyen-Orient pour endoctriner les riches. En gros, c'est juste une utilisation mutuelle, chacun tirant ce dont il a besoin.
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Hash_Bandit
· 12-11 19:51
Saylor joue aux échecs 4D pendant que tout le monde est distrait par les réunions de la Fed... Honnêtement, l'angle de l'effet de levier est l'indice ici
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CryptoMotivator
· 12-11 19:51
Cette tournée au Moyen-Orient de Sirle n'est qu'une question de s'entraider, tout le monde veut tirer un profit de cette partie d'échecs.
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NeverVoteOnDAO
· 12-11 19:35
Saylor a superbement utilisé cette étape, en prenant l'anxiété comme crochet, en frappant directement le point sensible des fonds souverains
Alors que tout le monde surveille la réunion de la Réserve fédérale, une autre partie plus secrète se joue au Moyen-Orient.
Michael Saylor — cet extrémiste qui a mis en totalité les actifs de son entreprise en Bitcoin — apparaît récemment fréquemment à Abu Dhabi. Cette fois, il ne s'agit pas de discuter du rendement des investissements.
## Que se passe-t-il dans la salle de réunion du fonds souverain
Lorsque Saylor s'assoit en face des décideurs qui gèrent des milliards de dollars issus des richesses pétrolières, ce qu'il propose n'est pas un discours ordinaire.
La logique centrale est simple :
"Le mode de fonctionnement du pétrodollar ne peut plus durer."
"Bitcoin n'est pas seulement un actif, c'est la base du système financier numérique dans son ensemble."
"Ceux qui entrent en premier auront une place dans ce nouvel ordre."
Les auditeurs ne sont ni des investisseurs particuliers ni des gestionnaires de fonds, mais des acteurs capables de mobiliser directement des capitaux de niveau national.
## Comment cette argumentation est construite
**Créer de l'anxiété**
Les rendements obligataires américains inversés, la perte de pouvoir d'achat des monnaies fiat, l'échec des actifs traditionnels de refuge — tout cela constitue déjà une armée de arguments.
**Proposer des solutions**
Bitcoin est présenté comme un "or numérique programmable", et plus encore, il pourrait servir de base à une infrastructure financière de 2000 milliards de dollars comprenant le crédit, les paiements, la garde, etc.
**Faire rêver davantage**
"Si le Moyen-Orient adopte en premier ce système, les capitaux mondiaux afflueront automatiquement. À terme, Dubaï et Abu Dhabi ne seront plus seulement des centres pétroliers, mais aussi des hubs financiers numériques."
## Mais la situation pourrait être plus compliquée
Ce voyage au Moyen-Orient semble d'abord une mission de persuasion, mais pourrait aussi être une mise en jeu de Saylor lui-même. La stratégie de levier de MicroStrategy nécessite un soutien financier plus important, et l'entrée des fonds souverains pourrait légitimer et fluidifier toute cette narration.
En résumé, c'est une démarche à double sens : Saylor a besoin de capitaux supplémentaires pour stabiliser ses positions, et les capitaux du Moyen-Orient ont besoin d'une nouvelle histoire pour se libérer de leur dépendance au pétrole.
Quant à savoir qui tirera réellement profit à la fin, cela dépendra de la façon dont la partie sera jouée.