La monnaie iranienne vient d’atteindre un nouveau record à la baisse, et les sanctions nucléaires n’arrangent rien. Le rial poursuit sa chute libre alors que les pressions économiques s’intensifient sous l’effet des restrictions internationales. Ce genre d’effondrement monétaire provoque généralement des ondes de choc sur les marchés régionaux—quand la monnaie fiduciaire faillit de façon aussi spectaculaire, les gens commencent à chercher des alternatives. Nous avons déjà observé ce schéma au Venezuela, en Turquie et au Liban. Les contrôles des capitaux se resserrent, l’inflation s’accélère, et soudain les actifs décentralisés ne paraissent plus si fous. Les sanctions remplissent exactement leur objectif : étrangler l’économie. Reste à savoir si cela permettra d’atteindre les objectifs diplomatiques visés, mais la douleur économique, elle, est indéniable. Les marchés détestent l’incertitude, et cette situation n’en manque pas.