Le rallye du sucre rencontre un obstacle : voici ce que vous devez savoir.
Les contrats à terme sur le sucre ont attiré des acheteurs aujourd'hui, mais n'ont pas pu maintenir les gains. Le sucre de New York pour mars (SBH26) a augmenté de seulement +0,14 %, tandis que le sucre blanc ICE de Londres (SWH26) a gagné +0,35 % atteignant de nouveaux sommets en 3,5 semaines.
La première impulsion est venue du ministère de l'Alimentation de l'Inde qui envisageait des prix de l'éthanol plus élevés—une mesure qui pourrait rediriger la canne à sucre vers la production de carburant au lieu d'être écrasée pour le sucre, resserrant ainsi l'approvisionnement. Mais ensuite, le pétrole brut a chuté de plus de 2 %, ce qui a tué l'élan. Des prix du pétrole plus bas rendent l'éthanol moins attrayant, donc les usines vont probablement s'en tenir à la production de sucre, inondant les marchés d'une offre plus importante.
Voici le tableau d'ensemble : le sucre mondial est noyé dans un excédent. L'Organisation internationale du sucre vient de changer ses prévisions, s'attendant à un excédent de 1,625 MMT en 2025-26 après avoir prévu un déficit en août. Le coupable ? L'Inde, la Thaïlande et le Pakistan augmentent fortement leur production.
Le Brésil est également en pleine forme (littéralement). Le plus grand producteur mondial est en bonne voie pour une production de 45 MMT en 2025-26, avec le sucre du Centre-Sud en hausse de +16,4 % par rapport à l'année précédente fin octobre. L'Inde rebondit également avec une récolte estimée à 31 MMT (+18,8 % par rapport à l'année précédente), inversant le plus bas de 5 ans de l'année dernière.
En résumé : récoltes record + affaiblissement du brut = vent contraire pour les prix. Le marché intègre un surplus, et à moins que quelque chose ne change, ne vous attendez pas à une montée rapide des prix de sucre de sitôt.
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Le rallye du sucre rencontre un obstacle : voici ce que vous devez savoir.
Les contrats à terme sur le sucre ont attiré des acheteurs aujourd'hui, mais n'ont pas pu maintenir les gains. Le sucre de New York pour mars (SBH26) a augmenté de seulement +0,14 %, tandis que le sucre blanc ICE de Londres (SWH26) a gagné +0,35 % atteignant de nouveaux sommets en 3,5 semaines.
La première impulsion est venue du ministère de l'Alimentation de l'Inde qui envisageait des prix de l'éthanol plus élevés—une mesure qui pourrait rediriger la canne à sucre vers la production de carburant au lieu d'être écrasée pour le sucre, resserrant ainsi l'approvisionnement. Mais ensuite, le pétrole brut a chuté de plus de 2 %, ce qui a tué l'élan. Des prix du pétrole plus bas rendent l'éthanol moins attrayant, donc les usines vont probablement s'en tenir à la production de sucre, inondant les marchés d'une offre plus importante.
Voici le tableau d'ensemble : le sucre mondial est noyé dans un excédent. L'Organisation internationale du sucre vient de changer ses prévisions, s'attendant à un excédent de 1,625 MMT en 2025-26 après avoir prévu un déficit en août. Le coupable ? L'Inde, la Thaïlande et le Pakistan augmentent fortement leur production.
Le Brésil est également en pleine forme (littéralement). Le plus grand producteur mondial est en bonne voie pour une production de 45 MMT en 2025-26, avec le sucre du Centre-Sud en hausse de +16,4 % par rapport à l'année précédente fin octobre. L'Inde rebondit également avec une récolte estimée à 31 MMT (+18,8 % par rapport à l'année précédente), inversant le plus bas de 5 ans de l'année dernière.
En résumé : récoltes record + affaiblissement du brut = vent contraire pour les prix. Le marché intègre un surplus, et à moins que quelque chose ne change, ne vous attendez pas à une montée rapide des prix de sucre de sitôt.