Les contrats à terme sur le gaz naturel ont enregistré une hausse de 1,72 % hier, et la raison derrière cela est assez intéressante.

Les données hebdomadaires sur les stocks de l'Agence américaine d'information sur l'énergie ( EIA ) ont été publiées : les stocks de gaz naturel ont diminué de 11 bcf, dépassant les attentes du marché de 9 bcf. Cette "baisse supérieure aux attentes" a directement fait monter les prix du gaz. En même temps, un air froid arrive - des températures plus basses dans l'est et le sud au début décembre, et des températures froides continuent dans l'est et le nord à la mi-décembre, ce qui augmente la demande de chauffage.

Mais cette vague de hausse est également sous pression :
- La production de gaz naturel sec dans les 48 États américains a atteint un niveau record, atteignant 113,1 bcf/jour (en hausse de 8,3 % par rapport à l'année précédente)
- L'EIA a révisé à la hausse ses prévisions de production pour 2025 à 107,67 bcf/j, soit 1 % de plus qu'auparavant.
- Le nombre de forages atteint un nouveau sommet en 2 ans, la capacité continue à se libérer.

Bien que les stocks aient diminué, ils restent abondants - les stocks sont actuellement inférieurs de 0,8 % par rapport à l'année dernière, mais supérieurs à la moyenne saisonnière des 5 dernières années de 4,2 %. La situation en Europe est à l'opposé, avec des stocks remplis à seulement 78 %, bien en dessous de la moyenne de 88 % pour la même période des 5 dernières années.

Dans l'ensemble, le temps froid et la baisse des stocks font augmenter les prix du gaz, mais l'abondance de la capacité de production et la situation de différenciation de l'offre mondiale sont toujours en jeu.