Les prix du pétrole viennent d'atteindre un plus bas de 5 semaines aujourd'hui alors que les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine s'intensifient. Le brut WTI a chuté de 2,33 % tandis que l'essence RBOB a baissé de 1,99 %—le marché parie qu'un cessez-le-feu pourrait débloquer les exportations d'énergie russes et inonder les approvisionnements mondiaux.
Mais voici le hic : les données économiques américaines sont faibles. Les ventes au détail n'ont augmenté que de +0,2 % ( contre +0,4 % ) attendu, et la confiance des consommateurs est tombée à un plus bas de 7 mois à 88,7. Cela écrase les attentes de demande.
La véritable carte sauvage ? La capacité de raffinage de la Russie est en train d'être détruite. Les frappes de drones ukrainiens ont neutralisé 13 à 20 % des raffineries russes, réduisant les exportations à seulement 1,7 M b/j, un niveau bas de 3 ans. Pendant ce temps, l'OPEP nage dans un excédent maintenant de (500K b/j en Q3, passé d'une prévision de déficit de -400K). L'AIE avertit déjà d'un excédent record de 4,0 M b/j prévu pour 2026.
Conclusion : Espérances de paix + demande faible + surplus d'offre = pression à la baisse sur le brut. Le pétrole fait face à des risques géopolitiques, mais la situation macroéconomique semble baissière.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Les prix du pétrole viennent d'atteindre un plus bas de 5 semaines aujourd'hui alors que les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine s'intensifient. Le brut WTI a chuté de 2,33 % tandis que l'essence RBOB a baissé de 1,99 %—le marché parie qu'un cessez-le-feu pourrait débloquer les exportations d'énergie russes et inonder les approvisionnements mondiaux.
Mais voici le hic : les données économiques américaines sont faibles. Les ventes au détail n'ont augmenté que de +0,2 % ( contre +0,4 % ) attendu, et la confiance des consommateurs est tombée à un plus bas de 7 mois à 88,7. Cela écrase les attentes de demande.
La véritable carte sauvage ? La capacité de raffinage de la Russie est en train d'être détruite. Les frappes de drones ukrainiens ont neutralisé 13 à 20 % des raffineries russes, réduisant les exportations à seulement 1,7 M b/j, un niveau bas de 3 ans. Pendant ce temps, l'OPEP nage dans un excédent maintenant de (500K b/j en Q3, passé d'une prévision de déficit de -400K). L'AIE avertit déjà d'un excédent record de 4,0 M b/j prévu pour 2026.
Conclusion : Espérances de paix + demande faible + surplus d'offre = pression à la baisse sur le brut. Le pétrole fait face à des risques géopolitiques, mais la situation macroéconomique semble baissière.