# Le gaz naturel s'effondre alors qu'une météo douce écrase les perspectives de demande
Le gaz naturel Nymex de décembre a chuté de 4,95 % lundi, pris dans une tempête parfaite de signaux baissiers. Des prévisions plus chaudes que prévu dans l'est des États-Unis pour la fin novembre tuent la demande de chauffage—la bouée de sauvetage des prix du gaz en hiver en ce moment.
Mais ce n'est que l'apéritif. La vraie pression ? **La production de gaz aux États-Unis atteint des niveaux records**, avec les états du bas-48 pompant 110 bcf/jour, en hausse de 7,1 % par rapport à l'année précédente. Les réservoirs de stockage sont également pleins - les inventaires ont augmenté de 45 bcf la semaine dernière, dépassant le consensus de 34 bcf. Au début novembre, les réserves de gaz étaient déjà 4,5 % au-dessus de la moyenne des 5 dernières années.
L'EIA n'a pas aidé la situation. Ils ont simplement augmenté les prévisions de production de 2025 à 107,67 bcf/jour (+1 % par rapport à septembre), signalant une abondance d'approvisionnement soutenue. Le nombre de foreuses actives reste élevé à 125, bien qu'il ait légèrement diminué par rapport au pic de 2,25 ans de novembre.
Un point positif : la production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 2,84 % d'une année sur l'autre au cours des 52 dernières semaines, ce qui suggère une demande sous-jacente. Pourtant, avec le stockage de gaz en Europe à 82 % ( contre une moyenne saisonnière de 91 % ), les marchés mondiaux sont également en surapprovisionnement.
En résumé : Tant que la demande de chauffage ne se fait pas sentir fortement ou que la production n'est pas réduite, les haussiers du gaz naturel se battent en amont.
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# Le gaz naturel s'effondre alors qu'une météo douce écrase les perspectives de demande
Le gaz naturel Nymex de décembre a chuté de 4,95 % lundi, pris dans une tempête parfaite de signaux baissiers. Des prévisions plus chaudes que prévu dans l'est des États-Unis pour la fin novembre tuent la demande de chauffage—la bouée de sauvetage des prix du gaz en hiver en ce moment.
Mais ce n'est que l'apéritif. La vraie pression ? **La production de gaz aux États-Unis atteint des niveaux records**, avec les états du bas-48 pompant 110 bcf/jour, en hausse de 7,1 % par rapport à l'année précédente. Les réservoirs de stockage sont également pleins - les inventaires ont augmenté de 45 bcf la semaine dernière, dépassant le consensus de 34 bcf. Au début novembre, les réserves de gaz étaient déjà 4,5 % au-dessus de la moyenne des 5 dernières années.
L'EIA n'a pas aidé la situation. Ils ont simplement augmenté les prévisions de production de 2025 à 107,67 bcf/jour (+1 % par rapport à septembre), signalant une abondance d'approvisionnement soutenue. Le nombre de foreuses actives reste élevé à 125, bien qu'il ait légèrement diminué par rapport au pic de 2,25 ans de novembre.
Un point positif : la production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 2,84 % d'une année sur l'autre au cours des 52 dernières semaines, ce qui suggère une demande sous-jacente. Pourtant, avec le stockage de gaz en Europe à 82 % ( contre une moyenne saisonnière de 91 % ), les marchés mondiaux sont également en surapprovisionnement.
En résumé : Tant que la demande de chauffage ne se fait pas sentir fortement ou que la production n'est pas réduite, les haussiers du gaz naturel se battent en amont.