La configuration : Le brut WTI a chuté de 1,51 % à des niveaux bas de 5 semaines mardi ( contrat de janvier ) alors que des rapports ont révélé que l'Ukraine est prête à accepter des conditions de paix révisées avec la Russie. L'essence a subi une chute encore plus importante, glissant de 1,29 %. Le récit est simple : la guerre se termine → les sanctions russes sont levées → inondation du pétrole mondial → les prix s'effondrent.
Mais voici le problème : L'Ukraine a déjà paralysé la capacité de raffinage de la Russie de 13 à 20 %, entraînant une perte d'environ 1,1 M b/j de production. Les exportations de tankers de la Russie viennent d'atteindre un niveau le plus bas depuis plus de 3 ans, à 1,7 M b/j. Même si la paix se faisait demain, il faudra des mois pour reconstruire cette infrastructure. Pendant ce temps, l'économie américaine envoie des signaux mitigés : les ventes au détail ont fléchi (+0,2 % contre +0,4 % attendu), les emplois ont diminué et la confiance des consommateurs a chuté à des niveaux les plus bas en 7 mois.
La vue d'ensemble:
L'OPEP vient de changer sa prévision d'un déficit de 400k b/j à un surplus de 500k b/j (Q3)
L'IEA appelle à un excédent mondial record de 4,0 M b/j en 2026
La production de pétrole brut américain continue d'avancer (L'EIA s'attend désormais à 13,59 M b/j en 2025), mais le nombre de plateformes est toujours 33 % en dessous du pic de 2022.
Le pétrole en attente sur les pétroliers a atteint 114,31 milliards de barils - le plus élevé en 2,25 ans.
Qu'est-ce qui maintient les prix élevés ? : Des cartes géopolitiques imprévisibles. Le renforcement militaire américain près du Venezuela (, 12ème plus grand producteur du monde ), les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine, et le fait qu'OPEC+ essaie de défaire 2,2 millions de barils par jour de réductions qu'ils ont faites l'année dernière. Il ne reste que 1,2 million de barils par jour à restaurer - mais ils ont juste freiné les augmentations supplémentaires jusqu'au premier trimestre 2026.
Conclusion : Rumeurs de paix = vente panique temporaire. Mais le véritable problème est la surabondance structurelle. Faible demande + augmentation de la production américaine + capacité russe endommagée par les sanctions = une recette pour des prix bas persistants jusqu'en 2026. Surveillez le rapport des inventaires de l'EIA : le consensus prévoit une baisse de 2,36 millions de barils de brut, mais si la demande continue de faiblir, cela sera également baissier.
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Les rumeurs de l'accord de paix écrasent les marchés pétroliers—mais les risques d'approvisionnement sont profonds
La configuration : Le brut WTI a chuté de 1,51 % à des niveaux bas de 5 semaines mardi ( contrat de janvier ) alors que des rapports ont révélé que l'Ukraine est prête à accepter des conditions de paix révisées avec la Russie. L'essence a subi une chute encore plus importante, glissant de 1,29 %. Le récit est simple : la guerre se termine → les sanctions russes sont levées → inondation du pétrole mondial → les prix s'effondrent.
Mais voici le problème : L'Ukraine a déjà paralysé la capacité de raffinage de la Russie de 13 à 20 %, entraînant une perte d'environ 1,1 M b/j de production. Les exportations de tankers de la Russie viennent d'atteindre un niveau le plus bas depuis plus de 3 ans, à 1,7 M b/j. Même si la paix se faisait demain, il faudra des mois pour reconstruire cette infrastructure. Pendant ce temps, l'économie américaine envoie des signaux mitigés : les ventes au détail ont fléchi (+0,2 % contre +0,4 % attendu), les emplois ont diminué et la confiance des consommateurs a chuté à des niveaux les plus bas en 7 mois.
La vue d'ensemble:
Qu'est-ce qui maintient les prix élevés ? : Des cartes géopolitiques imprévisibles. Le renforcement militaire américain près du Venezuela (, 12ème plus grand producteur du monde ), les tensions persistantes entre la Russie et l'Ukraine, et le fait qu'OPEC+ essaie de défaire 2,2 millions de barils par jour de réductions qu'ils ont faites l'année dernière. Il ne reste que 1,2 million de barils par jour à restaurer - mais ils ont juste freiné les augmentations supplémentaires jusqu'au premier trimestre 2026.
Conclusion : Rumeurs de paix = vente panique temporaire. Mais le véritable problème est la surabondance structurelle. Faible demande + augmentation de la production américaine + capacité russe endommagée par les sanctions = une recette pour des prix bas persistants jusqu'en 2026. Surveillez le rapport des inventaires de l'EIA : le consensus prévoit une baisse de 2,36 millions de barils de brut, mais si la demande continue de faiblir, cela sera également baissier.