La production mondiale de pétrole a atteint 100 millions de barils par jour avant 2020, mais voici le truc : seulement 5 pays fournissent plus de la moitié du pétrole mondial.
Les États-Unis sont en tête (18,87 M b/j en 2021), suivis par l'Arabie Saoudite (12 M b/j), la Russie (11,3 M b/j), le Canada (5,56 M b/j), et la Chine (4,99 M b/j). Ces cinq pays contrôlent la ligne de vie énergétique mondiale.
La partie sauvage ? Les États-Unis consomment PLUS qu'ils ne produisent (19,78 M b/j de consommation contre 18,87 M b/j de production), donc ils dépendent des importations du Canada, du Mexique, de la Russie et d'autres. Pendant ce temps, la Chine est coincée dans un paradoxe énergétique : produisant 4,99 M b/j mais brûlant 15,27 M b/j. C'est pourquoi ils courtisent agressivement des accords pétroliers russes.
Le levier géopolitique de la Russie est colossal : 60 % des exportations vont en Europe, 20 % en Chine (1,6 M b/j). Lorsque les États-Unis ont interdit le brut russe après la crise en Ukraine, cela a entraîné une perte de 700 000 barils par jour d'approvisionnement, un mouvement qui a immédiatement redéfini les marchés mondiaux de l'énergie.
En résumé : La production pétrolière est hyper-concentrée. Cinq acteurs contrôlent le jeu. Tout choc d'approvisionnement dans un pays a des répercussions sur l'ensemble de l'économie mondiale.
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La production mondiale de pétrole a atteint 100 millions de barils par jour avant 2020, mais voici le truc : seulement 5 pays fournissent plus de la moitié du pétrole mondial.
Les États-Unis sont en tête (18,87 M b/j en 2021), suivis par l'Arabie Saoudite (12 M b/j), la Russie (11,3 M b/j), le Canada (5,56 M b/j), et la Chine (4,99 M b/j). Ces cinq pays contrôlent la ligne de vie énergétique mondiale.
La partie sauvage ? Les États-Unis consomment PLUS qu'ils ne produisent (19,78 M b/j de consommation contre 18,87 M b/j de production), donc ils dépendent des importations du Canada, du Mexique, de la Russie et d'autres. Pendant ce temps, la Chine est coincée dans un paradoxe énergétique : produisant 4,99 M b/j mais brûlant 15,27 M b/j. C'est pourquoi ils courtisent agressivement des accords pétroliers russes.
Le levier géopolitique de la Russie est colossal : 60 % des exportations vont en Europe, 20 % en Chine (1,6 M b/j). Lorsque les États-Unis ont interdit le brut russe après la crise en Ukraine, cela a entraîné une perte de 700 000 barils par jour d'approvisionnement, un mouvement qui a immédiatement redéfini les marchés mondiaux de l'énergie.
En résumé : La production pétrolière est hyper-concentrée. Cinq acteurs contrôlent le jeu. Tout choc d'approvisionnement dans un pays a des répercussions sur l'ensemble de l'économie mondiale.