Le brut WTI a chuté de 1,51 % tandis que le gas RBOB a baissé de 1,29 % mardi—les deux atteignant des plus bas de 5 semaines. Le coupable ? Les attentes du marché concernant un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine, qui pourraient inonder les marchés mondiaux avec du brut russe précédemment sanctionné.
Qu'est-ce qui pèse sur les prix :
L'Ukraine a signalé son ouverture à des termes de paix révisés (La réponse de la Russie est toujours en attente), déclenchant une vente massive. Dans le même temps, des données économiques américaines faibles ont porté un double coup : les ventes au détail de septembre ont augmenté de +0,2 % m/m contre +0,4 % attendu, tandis que les embauches ADP ont en moyenne -13 500/semaine sur quatre semaines. La confiance des consommateurs a également chuté : l'indice du Conference Board est tombé à 88,7 (un plus bas de 7 mois), manquant les attentes de 93,3.
Le joker d'approvisionnement :
Les expéditions de brut de la Russie ont chuté à 1,7 M b/j (première moitié de novembre)—le plus bas en plus de 3 ans. La campagne de drones de l'Ukraine a détruit 13 à 20 % de la capacité de raffinage de la Russie d'ici la fin octobre, réduisant la production d'environ 1,1 M b/j. Mais si la paix s'installe, ces restrictions seront levées et le pétrole subira plus de pression à la baisse.
Facteurs de soutien :
Le stockage des pétroliers a augmenté de 9,7 % en glissement hebdomadaire pour atteindre 114,31 millions de barils (2,25 ans au plus haut ), signalant une accumulation des stocks. De plus, les risques géopolitiques persistent : le positionnement militaire américain envers le Venezuela (, 12e plus grand producteur mondial ), et les sanctions en cours empêchent l'effondrement du brut.
Perspectives du marché :
L'OPEP vient de renverser sa prévision pour le T3 : elle prévoit désormais un surplus de 500K b/j contre une prévision de déficit de -400K du mois dernier. L'AIE s'attend à un surplus mondial record de 4,0M b/j d'ici 2026. L'OPEP+ ajoutera 137K b/j en décembre, puis mettra les hausses en pause jusqu'au T1 2026. Le consensus s'attend à ce que le rapport de l'EIA de mercredi montre que les stocks de brut ont diminué de -2,36M bbl et que l'essence a augmenté de +1,16M bbl.
Conclusion : Négociations de paix + demande faible + augmentation imminente de l'offre = recette pour une poursuite de la baisse du brut.
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Le pétrole glisse vers ses plus bas niveaux en 5 semaines alors que les espoirs de paix grandissent.
Le brut WTI a chuté de 1,51 % tandis que le gas RBOB a baissé de 1,29 % mardi—les deux atteignant des plus bas de 5 semaines. Le coupable ? Les attentes du marché concernant un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine, qui pourraient inonder les marchés mondiaux avec du brut russe précédemment sanctionné.
Qu'est-ce qui pèse sur les prix :
L'Ukraine a signalé son ouverture à des termes de paix révisés (La réponse de la Russie est toujours en attente), déclenchant une vente massive. Dans le même temps, des données économiques américaines faibles ont porté un double coup : les ventes au détail de septembre ont augmenté de +0,2 % m/m contre +0,4 % attendu, tandis que les embauches ADP ont en moyenne -13 500/semaine sur quatre semaines. La confiance des consommateurs a également chuté : l'indice du Conference Board est tombé à 88,7 (un plus bas de 7 mois), manquant les attentes de 93,3.
Le joker d'approvisionnement :
Les expéditions de brut de la Russie ont chuté à 1,7 M b/j (première moitié de novembre)—le plus bas en plus de 3 ans. La campagne de drones de l'Ukraine a détruit 13 à 20 % de la capacité de raffinage de la Russie d'ici la fin octobre, réduisant la production d'environ 1,1 M b/j. Mais si la paix s'installe, ces restrictions seront levées et le pétrole subira plus de pression à la baisse.
Facteurs de soutien :
Le stockage des pétroliers a augmenté de 9,7 % en glissement hebdomadaire pour atteindre 114,31 millions de barils (2,25 ans au plus haut ), signalant une accumulation des stocks. De plus, les risques géopolitiques persistent : le positionnement militaire américain envers le Venezuela (, 12e plus grand producteur mondial ), et les sanctions en cours empêchent l'effondrement du brut.
Perspectives du marché :
L'OPEP vient de renverser sa prévision pour le T3 : elle prévoit désormais un surplus de 500K b/j contre une prévision de déficit de -400K du mois dernier. L'AIE s'attend à un surplus mondial record de 4,0M b/j d'ici 2026. L'OPEP+ ajoutera 137K b/j en décembre, puis mettra les hausses en pause jusqu'au T1 2026. Le consensus s'attend à ce que le rapport de l'EIA de mercredi montre que les stocks de brut ont diminué de -2,36M bbl et que l'essence a augmenté de +1,16M bbl.
Conclusion : Négociations de paix + demande faible + augmentation imminente de l'offre = recette pour une poursuite de la baisse du brut.