Récemment, les actifs à risque ont connu un pullback collectif, et tout le monde cherche des raisons. En mettant de côté ces facteurs souvent évoqués, j'ai remarqué un signal assez clé : le rendement des obligations d'État japonaises à 2 ans a franchi le seuil de 1 %, ce qui ne s'était pas produit depuis la crise financière de 2008, cela fait 17 ans que nous n'avons pas vu ce chiffre.

Pourquoi ai-je l'impression que cette affaire est plus fiable que d'autres facteurs ? La logique est simple : la chute des actions américaines entraîne l'effondrement des actifs mondiaux, et la réaction en chaîne des positions de carry trade sur le yen est manifestement plus large que l'impact d'une politique de régulation des actifs numériques dans une région donnée. Après tout, le resserrement de la liquidité n'est jamais sélectif.