Une grande économie vient d’annoncer des recettes douanières record atteignant des milliers de milliards. Capitaux étrangers ? Ils affluent, apparemment attirés par ces mêmes barrières commerciales.

Voici la partie la plus surprenante : cinq conflits militaires auraient connu une désescalade. Le levier utilisé ? Menacer d’imposer des droits de douane supplémentaires si les hostilités se poursuivaient.

Que l’on adhère ou non à ce récit, une chose est claire : les droits de douane sont employés comme des armes bien au-delà de la simple protection commerciale. Ils deviennent désormais des outils diplomatiques, des aimants économiques et des pièces sur l’échiquier géopolitique, tout à la fois.

Pour les marchés (crypto inclus), cela compte. Lorsque des leviers traditionnels comme les droits de douane redessinent les flux de capitaux mondiaux et les zones de conflit, les actifs risqués en ressentent les secousses. Nous avons déjà constaté que l’incertitude politique provoque des vagues de volatilité aussi bien sur les marchés financiers traditionnels que sur les actifs numériques.

La question n’est pas de savoir si cette stratégie fonctionne à long terme. C’est de savoir combien de temps les marchés peuvent supporter un tel niveau d’imprévisibilité liée aux politiques publiques.