Injective a récemment multiplié les initiatives, enchaînant plusieurs annonces majeures.

Commençons par l’aspect technique. Leur couche de développement EVM native a été mise en ligne, ce qui est une excellente nouvelle pour les développeurs : l’architecture MultiVM n’est plus seulement un concept théorique. Plus de 40 équipes de dApps et d’infrastructures sont déjà prêtes à bâtir dessus, et l’expansion de l’écosystème s’accélère réellement.

Côté institutionnel, les mouvements sont tout aussi notables. La société cotée Pineapple Financial a directement alloué 100 millions de dollars de réserves d’actifs à INJ, un geste fort qui marque une reconnaissance des actifs on-chain par la finance traditionnelle. Plus important encore, on murmure qu’un ETF Injective pourrait bientôt voir le jour aux États-Unis. Si cela se concrétise, les institutionnels comme les particuliers pourraient acheter de l’INJ via des courtiers traditionnels.

Sur le segment RWA, ils adoptent aussi une approche agressive. Injective fait partie des pionniers à amener des actifs traditionnels comme des actions, de l’or ou du forex on-chain. On peut même y trader des produits tokenisés représentant des actions Nvidia, ce qui aurait été impensable il y a peu. Les infrastructures liées aux trésoreries d’actifs numériques se mettent également en place progressivement.

La compétition entre blockchains publiques se joue désormais sur la profondeur de l’écosystème et la diversité des actifs. La stratégie d’Injective — alliant technologie, institutionnels et actifs — est claire et cohérente. Reste à voir s’ils parviendront vraiment à canaliser la liquidité de la finance traditionnelle vers la blockchain : les prochains mois devraient être révélateurs.