Le blé a commencé mardi avec une mise en garde sur la réalité du marché. Après les gains solides de lundi sur les trois contrats — blé d’hiver rouge doux en hausse de 9-10 cents, blé dur de Kansas City en hausse de 7-10 cents, et blé de printemps de Minneapolis en hausse de 4-6 cents — le marché montre maintenant des signes de faiblesse lors des premières transactions, en particulier dans le segment du blé dur rouge.
Les chiffres importants
Les données à l’exportation de lundi ont peint un tableau haussier : 350 293 MT de blé expédiées la semaine dernière (10/30), soit une augmentation de 60,96 % par rapport à l’année dernière et dépassant la semaine précédente de 30 %. Le Mexique a été le principal demandeur avec 61 922 MT, suivi des Philippines (57 564 MT) et de la Corée du Sud (54 999 MT), complétant le top trois.
Le total depuis le début de l’année ? 11,825 MMT expédiées — en hausse de 20,51 % par rapport au rythme de l’an dernier. C’est là la véritable dynamique du marché.
Ce qui attire l’attention
Le titre qui retient l’attention : La Chine cherche activement à importer du blé des États-Unis. Ce n’était pas la norme récemment, et cela pourrait indiquer un changement dans les schémas d’approvisionnement. Par ailleurs, SovEcon estime la récolte de la Russie pour 2025/26 à 87,8 MMT — un chiffre à suivre alors que la dynamique de l’offre mondiale se resserre.
Les premières transactions de mardi montrent des contrats mixtes à la baisse, avec un intérêt ouvert qui indique une couverture de positions courtes du côté de Kansas City (-9 386 contrats lundi).
La conclusion
La hausse des exportations et le regain d’intérêt d’achat de la Chine offrent un plancher pour le blé, mais ne vous attendez pas à une progression linéaire. La volatilité autour des attentes d’offre — taille de la récolte russe, stocks américains — et les vents contraires macroéconomiques pourraient maintenir une tendance de consolidation tout au long de la séance. Surveillez toute annonce supplémentaire d’achat par la Chine — c’est le catalyseur à suivre.
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Les contrats à terme sur le blé connaissent un recul après un rallye solide lundi — Voici ce qui fait bouger le marché
Le blé a commencé mardi avec une mise en garde sur la réalité du marché. Après les gains solides de lundi sur les trois contrats — blé d’hiver rouge doux en hausse de 9-10 cents, blé dur de Kansas City en hausse de 7-10 cents, et blé de printemps de Minneapolis en hausse de 4-6 cents — le marché montre maintenant des signes de faiblesse lors des premières transactions, en particulier dans le segment du blé dur rouge.
Les chiffres importants
Les données à l’exportation de lundi ont peint un tableau haussier : 350 293 MT de blé expédiées la semaine dernière (10/30), soit une augmentation de 60,96 % par rapport à l’année dernière et dépassant la semaine précédente de 30 %. Le Mexique a été le principal demandeur avec 61 922 MT, suivi des Philippines (57 564 MT) et de la Corée du Sud (54 999 MT), complétant le top trois.
Le total depuis le début de l’année ? 11,825 MMT expédiées — en hausse de 20,51 % par rapport au rythme de l’an dernier. C’est là la véritable dynamique du marché.
Ce qui attire l’attention
Le titre qui retient l’attention : La Chine cherche activement à importer du blé des États-Unis. Ce n’était pas la norme récemment, et cela pourrait indiquer un changement dans les schémas d’approvisionnement. Par ailleurs, SovEcon estime la récolte de la Russie pour 2025/26 à 87,8 MMT — un chiffre à suivre alors que la dynamique de l’offre mondiale se resserre.
Niveaux actuels (Contrats décembre 25 / mars 26)
Les premières transactions de mardi montrent des contrats mixtes à la baisse, avec un intérêt ouvert qui indique une couverture de positions courtes du côté de Kansas City (-9 386 contrats lundi).
La conclusion
La hausse des exportations et le regain d’intérêt d’achat de la Chine offrent un plancher pour le blé, mais ne vous attendez pas à une progression linéaire. La volatilité autour des attentes d’offre — taille de la récolte russe, stocks américains — et les vents contraires macroéconomiques pourraient maintenir une tendance de consolidation tout au long de la séance. Surveillez toute annonce supplémentaire d’achat par la Chine — c’est le catalyseur à suivre.