L’humeur du marché a connu des fluctuations dramatiques. En décembre dernier, les banques de Wall Street fixaient l’objectif de fin d’année du S&P 500 à 6 600 — suggérant un potentiel de hausse sérieux. Avance rapide jusqu’à maintenant, et ce consensus s’est effondré à 5 900, impliquant pratiquement aucune variation par rapport aux niveaux actuels. Nous parlons d’une révision à la baisse de 700 points sur le côté vendeur en seulement cinq mois.
Pourquoi ce retournement brusque ?
Les tarifs douaniers en sont la cause. Les politiques commerciales de Trump ont porté le taux effectif de droits de douane à l’importation aux États-Unis à 14,4 % — le plus haut depuis 1939 et six fois plus élevé qu’à son arrivée au pouvoir. Les stratégistes de JPMorgan l’ont clairement indiqué : la croissance du PIB au premier trimestre a été réduite de 0,3 % en rythme annuel en raison des pics d’importation dus aux tarifs.
Les effets en cascade sont réels :
Les estimations de bénéfices ont été fortement revues à la baisse : janvier prévoyait une croissance de 14 % des bénéfices du S&P 500 en 2025. La consensus actuel ? 8,5 %. C’est une réinitialisation massive.
Les chances de récession ont doublé : la dernière enquête des économistes du Wall Street Journal donne une probabilité de récession à 12 mois de 45 %, contre 22 % en janvier.
Confiance des consommateurs en chute libre : les données de l’Université du Michigan montrent que le sentiment de mai a atteint son deuxième niveau le plus bas jamais enregistré, tandis que les attentes d’inflation ont grimpé à des niveaux jamais vus depuis 1981.
Ce que Wall Street attend réellement
Parmi 17 grandes institutions suivies, la cible médiane pour la fin d’année se situe à 5 900 — soit une baisse de seulement 1 % par rapport à 5 945. Traduction : le marché devrait essentiellement faire du surplace jusqu’à la fin de l’année, ni s’effondrer ni s’envoler.
Mais voici le hic : cette prévision dépend de la clarté des politiques. Comme l’a averti le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, les tarifs augmenteront les prix à la consommation et freineront la croissance. Le titan des fonds spéculatifs Bill Ackman est allé plus loin, qualifiant ces politiques de « hiver nucléaire économique ».
Le piège de la volatilité
Même si la tendance générale est à la stabilité, attendez-vous à des fluctuations sauvages. Des données économiques cruciales seront publiées dans la semaine à venir :
Révision du PIB du premier trimestre (29 mai)
Publication de l’inflation PCE (30 mai)
Offres d’emploi et rapports sur la masse salariale (3 et 6 juin)
Chaque publication pourrait faire plonger les actions dans une spirale descendante. Les investisseurs pariant sur une stabilité pourraient être secoués violemment.
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S&P 500 en 2025 : le changement spectaculaire de Wall Street, passant de l'optimisme à une tendance latérale
L’humeur du marché a connu des fluctuations dramatiques. En décembre dernier, les banques de Wall Street fixaient l’objectif de fin d’année du S&P 500 à 6 600 — suggérant un potentiel de hausse sérieux. Avance rapide jusqu’à maintenant, et ce consensus s’est effondré à 5 900, impliquant pratiquement aucune variation par rapport aux niveaux actuels. Nous parlons d’une révision à la baisse de 700 points sur le côté vendeur en seulement cinq mois.
Pourquoi ce retournement brusque ?
Les tarifs douaniers en sont la cause. Les politiques commerciales de Trump ont porté le taux effectif de droits de douane à l’importation aux États-Unis à 14,4 % — le plus haut depuis 1939 et six fois plus élevé qu’à son arrivée au pouvoir. Les stratégistes de JPMorgan l’ont clairement indiqué : la croissance du PIB au premier trimestre a été réduite de 0,3 % en rythme annuel en raison des pics d’importation dus aux tarifs.
Les effets en cascade sont réels :
Ce que Wall Street attend réellement
Parmi 17 grandes institutions suivies, la cible médiane pour la fin d’année se situe à 5 900 — soit une baisse de seulement 1 % par rapport à 5 945. Traduction : le marché devrait essentiellement faire du surplace jusqu’à la fin de l’année, ni s’effondrer ni s’envoler.
Mais voici le hic : cette prévision dépend de la clarté des politiques. Comme l’a averti le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, les tarifs augmenteront les prix à la consommation et freineront la croissance. Le titan des fonds spéculatifs Bill Ackman est allé plus loin, qualifiant ces politiques de « hiver nucléaire économique ».
Le piège de la volatilité
Même si la tendance générale est à la stabilité, attendez-vous à des fluctuations sauvages. Des données économiques cruciales seront publiées dans la semaine à venir :
Chaque publication pourrait faire plonger les actions dans une spirale descendante. Les investisseurs pariant sur une stabilité pourraient être secoués violemment.