Les banques européennes ne parviennent pas à s'accorder sur l'euro numérique — et le fossé devient compliqué.

L'Italie est à fond. Elle soutient l'initiative de la BCE pour une monnaie numérique de banque centrale. Mais la France et l'Allemagne ? Pas si vite. Les deux nations freinent fortement, inquiètes qu'un portefeuille contrôlé par la BCE puisse siphonner les dépôts directement des banques commerciales.

La peur est réelle : si les consommateurs déplacent des fonds vers un portefeuille numérique en euros, les banques traditionnelles pourraient voir leur liquidité s'assécher. C'est un scénario cauchemardesque pour le secteur bancaire. Alors qu'Italie voit une opportunité, les plus grands acteurs voient un risque.