Le système dollar est vraiment en difficulté cette fois-ci ! À la mi-octobre, le marché monétaire a soudainement lancé l'alerte.

Vous y croyez ? Le taux de financement garanti à un jour (SOFR) a atteint directement 4,3 %, dépassant même la limite supérieure du taux directeur. Qu'est-ce que cela signifie ? Les canaux de circulation du dollar sont bloqués. Plus incroyable encore, les grandes institutions de Wall Street se sont précipitées pour emprunter auprès des outils de rachat permanents de la Réserve fédérale, avec un volume d'emprunt atteignant le plus haut niveau post-pandémie hors fin de trimestre — même en utilisant des obligations d'État comme garantie, elles ne pouvaient pas emprunter suffisamment de dollars, ce qui montre à quel point le marché est assoiffé.

Où est passé l'argent ? Le solde des opérations de rachat inverse à un jour est tombé à moins de 70 milliards de dollars, alors qu'à son pic, il atteignait 2,5 trillions. Les réserves des fonds monétaires sont presque épuisées. Le problème principal réside dans le fait que le solde des réserves de la Fed a chuté en dessous de 3 trillions de dollars, franchissant une barrière psychologique, et leur distribution est extrêmement inégale. Les banques régionales, déjà vulnérables, sont encore plus exposées.

Ils n’en peuvent plus. Lors de la réunion du FOMC du 29 octobre, Powell a annoncé directement : à partir du 1er décembre, la réduction du bilan sera suspendue, et une baisse des taux de 25 points de base sera également effectuée. Après plusieurs années de resserrement quantitatif, tout s’arrête brusquement, ce changement de cap est rapide.

Passant d’une lutte acharnée contre l’inflation à la préservation de la liquidité, la politique monétaire change complètement de direction. La fuite de capitaux vers le dollar pourrait repartir, et la nouvelle vague de restructuration des actifs, comment va-t-elle se dérouler ? À suivre de près.