La percée n’est pas difficile, ce qui l’est, c’est la « confirmation après retest ».

L’image présente quatre formes courantes de retests, comprendre ces dernières est essentiel pour déterminer si la « percée est valable » ou s’il s’agit d’un « faux signal de rupture suivi d’un recul ».



Première : le retest de changement de support/résistance (le plus facile à comprendre)

Après avoir franchi un sommet, le prix revient tester cette zone, confirmant qu’elle est devenue un support, ce qui constitue la logique classique de la poursuite de la tendance. Le point d’entrée est clair, le stop-loss est évident.



Deuxième : le retest après la rupture d’une ligne de tendance (variante de tête et épaules)

Lorsque le prix franchit une ligne de tendance descendante, puis revient la tester, si la baisse s’arrête, cela indique que le contrôle des vendeurs est brisé, et que les acheteurs commencent à dominer la structure.



Troisième : le retest de support/résistance dans une zone de consolidation (taux de réussite le plus élevé)

Après plusieurs oscillations, la rupture d’une structure de consolidation, puis un nouveau test de la limite supérieure de la zone, qui stoppe la baisse, confirme la consolidation précédente. C’est une bonne opportunité pour suivre la nouvelle tendance.



Quatrième : le test après rupture d’un triangle de convergence (le plus risqué de perdre de l’argent)

Ce type de structure voit une réduction de la volatilité, avec une accumulation d’énergie. Après la rupture, un retest du bord du triangle est crucial pour juger si la dynamique se poursuit. Si le prix redescend dans la zone, la configuration échoue.



Globalement, la rupture n’est pas un signal en soi, c’est la confirmation qui l’est.

Rupture → retest → maintien → apparition de la dynamique, voilà la logique complète d’une opération de rupture.