La Commission européenne a exigé qu'Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), censure l'ancien président américain Donald Trump lors d'une interview prévue ce soir. L'entretien sera diffusé en direct sur X, la plateforme de médias sociaux acquise par Musk.
Cette demande de l'UE s'inscrit dans le cadre de ses efforts plus larges visant à réglementer le contenu en ligne et à prévenir la propagation de discours haineux et d'incitations à la violence. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, a adressé une lettre officielle à Elon Musk et à Linda Yaccarino, PDG de X, les exhortant à prendre des mesures immédiates. Breton a souligné l'importance de s'assurer que X se conforme à la loi sur les services numériques (DSA), une législation européenne conçue pour responsabiliser les plateformes de médias sociaux en matière de contenu préjudiciable.
Dans sa lettre, Breton a déclaré : "Nous surveillons les risques potentiels dans l'UE associés à la diffusion de contenu susceptible d'inciter à la violence, à la haine et au racisme." Le message de Breton est clair : X doit empêcher la propagation de contenu illégal, sous peine de s'exposer à des sanctions et restrictions importantes au sein de l'Union européenne. Avec une base d'environ 300 millions d'utilisateurs, dont une part significative réside dans l'UE, X est classé comme une "Très grande plateforme en ligne" selon la loi européenne. Cette désignation implique des obligations légales, notamment le respect de la DSA, qui impose une modération de contenu plus stricte.
La réponse de Yaccarino aux exigences de l'UE
Linda Yaccarino, PDG de X, a rapidement réagi aux demandes de l'UE. Elle a critiqué la lettre, la qualifiant d'excès de pouvoir, arguant que l'UE tentait d'appliquer les lois européennes à des activités politiques en dehors de ses frontières. Yaccarino a exprimé son inquiétude quant au fait que les actions de l'UE pourraient être perçues comme condescendantes envers les citoyens européens, laissant entendre qu'ils seraient incapables de se forger leur propre opinion à partir du contenu qu'ils consomment.
"Cela patronne également les citoyens européens, suggérant qu'ils sont incapables d'écouter une conversation et d'en tirer leurs propres conclusions", a déclaré Yaccarino dans sa réponse. La réaction de Yaccarino met en évidence la tension entre la direction de X et les régulateurs européens alors que la plateforme s'apprête à accueillir Donald Trump pour une conversation sans script. Cette interview est l'un des rares événements de campagne prévus par Trump alors qu'il cherche à regagner de l'élan dans sa campagne contre la Vice-présidente Kamala Harris.
La loi sur les services numériques et ses implications
La loi sur les services numériques soutient les exigences de l'UE. Cette législation oblige les plateformes de médias sociaux et les services de streaming à lutter contre les contenus nuisibles et donne à l'UE le pouvoir d'imposer des amendes et d'autres sanctions aux plateformes qui ne s'y conforment pas. Thierry Breton a précisé que l'UE est prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens des contenus susceptibles de causer des dommages graves. X, étant sous surveillance en tant que "Très grande plateforme en ligne", est légalement tenu de suivre les réglementations européennes, y compris la DSA.
L'accent mis par l'UE sur la modération de contenu s'inscrit dans un effort plus large visant à s'assurer que les plateformes de médias sociaux sont tenues responsables du matériel qu'elles hébergent. À l'approche de l'interview de ce soir, l'anticipation est grande concernant la réponse d'Elon Musk aux exigences de l'UE. Reste à voir s'il se conformera à la demande de censurer Trump ou s'il choisira de contester la position de l'UE. L'issue de cette situation pourrait avoir des implications durables sur les opérations de X en Europe et son approche de la modération de contenu.
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L'UE fait pression sur Elon Musk pour censurer Donald Trump lors d'une prochaine interview
La Commission européenne a exigé qu'Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), censure l'ancien président américain Donald Trump lors d'une interview prévue ce soir. L'entretien sera diffusé en direct sur X, la plateforme de médias sociaux acquise par Musk.
Cette demande de l'UE s'inscrit dans le cadre de ses efforts plus larges visant à réglementer le contenu en ligne et à prévenir la propagation de discours haineux et d'incitations à la violence. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, a adressé une lettre officielle à Elon Musk et à Linda Yaccarino, PDG de X, les exhortant à prendre des mesures immédiates. Breton a souligné l'importance de s'assurer que X se conforme à la loi sur les services numériques (DSA), une législation européenne conçue pour responsabiliser les plateformes de médias sociaux en matière de contenu préjudiciable.
Dans sa lettre, Breton a déclaré : "Nous surveillons les risques potentiels dans l'UE associés à la diffusion de contenu susceptible d'inciter à la violence, à la haine et au racisme." Le message de Breton est clair : X doit empêcher la propagation de contenu illégal, sous peine de s'exposer à des sanctions et restrictions importantes au sein de l'Union européenne. Avec une base d'environ 300 millions d'utilisateurs, dont une part significative réside dans l'UE, X est classé comme une "Très grande plateforme en ligne" selon la loi européenne. Cette désignation implique des obligations légales, notamment le respect de la DSA, qui impose une modération de contenu plus stricte.
La réponse de Yaccarino aux exigences de l'UE
Linda Yaccarino, PDG de X, a rapidement réagi aux demandes de l'UE. Elle a critiqué la lettre, la qualifiant d'excès de pouvoir, arguant que l'UE tentait d'appliquer les lois européennes à des activités politiques en dehors de ses frontières. Yaccarino a exprimé son inquiétude quant au fait que les actions de l'UE pourraient être perçues comme condescendantes envers les citoyens européens, laissant entendre qu'ils seraient incapables de se forger leur propre opinion à partir du contenu qu'ils consomment.
"Cela patronne également les citoyens européens, suggérant qu'ils sont incapables d'écouter une conversation et d'en tirer leurs propres conclusions", a déclaré Yaccarino dans sa réponse. La réaction de Yaccarino met en évidence la tension entre la direction de X et les régulateurs européens alors que la plateforme s'apprête à accueillir Donald Trump pour une conversation sans script. Cette interview est l'un des rares événements de campagne prévus par Trump alors qu'il cherche à regagner de l'élan dans sa campagne contre la Vice-présidente Kamala Harris.
La loi sur les services numériques et ses implications
La loi sur les services numériques soutient les exigences de l'UE. Cette législation oblige les plateformes de médias sociaux et les services de streaming à lutter contre les contenus nuisibles et donne à l'UE le pouvoir d'imposer des amendes et d'autres sanctions aux plateformes qui ne s'y conforment pas. Thierry Breton a précisé que l'UE est prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens des contenus susceptibles de causer des dommages graves. X, étant sous surveillance en tant que "Très grande plateforme en ligne", est légalement tenu de suivre les réglementations européennes, y compris la DSA.
L'accent mis par l'UE sur la modération de contenu s'inscrit dans un effort plus large visant à s'assurer que les plateformes de médias sociaux sont tenues responsables du matériel qu'elles hébergent. À l'approche de l'interview de ce soir, l'anticipation est grande concernant la réponse d'Elon Musk aux exigences de l'UE. Reste à voir s'il se conformera à la demande de censurer Trump ou s'il choisira de contester la position de l'UE. L'issue de cette situation pourrait avoir des implications durables sur les opérations de X en Europe et son approche de la modération de contenu.